Château de Cassano Magnago Piazza Santa Maria 2 2012 Cassano Magnago (Varese)
Prestigieux mobilier du château de Cassano Magnago – Tableaux, mobilier et objets d’art – première partie Vente le 6 novembre 2021 à 11h (lot 1 à 204) puis 14h30 (lot 205 à 492) Le Cabinet Portier & Associés est expert pour les lots 66, 99, 139, 141, 142, 175, 179 et 184. Accéder à la vente en ligne Lot 175 Groupe en bronze à traces de laque or, divinité à trois têtes et six bras assis sur un cheval couché, la tête tournée vers la gauche, sur un socle en forme de lotus. Les cheveux hirsutes, une tête de bouddha ornant ses cheveux. Il tient dans ces bras des attributs, dont le disque solaire et un serpent à trois têtes, les autres sont ici perdus. A l’arrière, on trouve une inscription probablement postérieure dao ren (taoïste). (Manque un bras et des attributs, petit trous, usures). H. 31,5 cm Estimation 30.000/50.000 Euros Référence: Une pièce similaire représentant Krishna Yamari assis sur un buffle conservée au Art Institute de Chicago, n°1999.374 Une autre pièce similaire représentant un Mahakala assis sur un buffle, conservée au Musée Guimet, n°MA6046 A et B Bibliographie: Megan Bryson, Mahākāla worship in the Dali kingdom (937–1253). A study and translation of the Dahei tianshen daochang yi Le royaume de Dali est fondé en 937 par le général de l’éthnie bai Duan Siping. Ses frontières correspondent à l’actuelle province du Yunnan dans le Sud-Ouest de la Chine. Ce royaume est florissant jusqu’à la conquête mongole par Kubilai Khan en 1253. Les objets provenant du royaume de Dali sont rares, le plus souvent on trouve des statuettes d’Acuoye Guanyin debout. Cette figure ici représente une divinité féroce qui pourrait correspondre au “Roi des vents rapides qui tient un serpent à trois têtes et reçoit les âmes perdues afin de les remettre sur leur droit chemin” décrit dans un des six textes concernant les rituels bouddhiques retrouvés à Dali, dont le Dahei tianshen daochang yi 大黑天神道場儀 (Rituels du Bodhimaṇḍa du Grand Dieu noir). Ce manuel décrit les sept formes de Mahakala et leurs Sakti correspondantes ainsi que des divinités vénérées lors de rituels bouddhiques.
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