The lots we appraised
- Lot n° : 109
CHINE - Dynastie MING (1368 - 1644), XVIIe siècle
Importante statue de Guanyin en bronze doré assise en padmasana sur son socle en forme de lotus reposant sur un socle ajouré de rinceaux, la main droite en vitarka mudra, la main gauche tenant un bol, les yeux mi-clos, les mèches de cheveux retombant sur les épaules, le torse paré d’un pectoral, la tête surmontée d’une couronne de rinceaux au milieu de laquelle trône le bouddha Amitabha. H. Guanyin 41 cm; H. totale 54 cm
Estimation 30.000/40.000 Euros - Lot n° : 152
CHINE - Epoque QIANLONG (1736 - 1795)
Potiche balustre en porcelaine émaillée polychrome de la famille rose et or “yangcai” à l’imitation des émaux cloisonnés de fleurs de lotus dans leurs rinceaux et chauve-souris, le pied orné d’une frise de feuilles et frise de ruyi au col. Au revers, la marque en émail or de Qianlong en zhuanshu. (Infimes fêlures au couvercle)
H. sans couvercle 34 cm
H. 42 cm avec couvercleRéférence : un vase au décor similaire reproduit dans The complete collection of Treasures of the Palace Museum, vol. 39, p. 136, fig. 119
Le règne de l’empereur Qianlong (1736-1795) fut sans conteste la période d’apogée de la technique de la porcelaine, portée à un point d’aboutissement par Tang Ying, surintendant des manufactures de Jingdezhen de 1728 à 1756. Poussé par l’empereur, ce dernier rivalisa d’inventivité pour créer des porcelaines imitant d’autres matériaux tel la laque, le bois ou encore les émaux cloisonnés comme c’est le cas de ce vase. L’empereur Qianlong étant en effet particulièrement amateur d’émaux cloisonnés, il remis au goût du jour cette technique.
On doit également à Tang Ying l’utilisation de rinceaux végétaux comme motifs de fond sur les porcelaines yangcai. Délimités par une ligne d’émail or, les feuilles et fleurs de lotus en léger relief se détachent sur le fond turquoise dans un véritable effet de trompe-l’oeil.
Estimation 60.000/80.000 Euros - Lot n° : 292
JAPON - Epoque MEIJI (1868 - 1912)
Saya inro à trois cases, saya polylobée en laque kinji et gyobu nashiji et incrusté en shibayama en nacre, corail et écaille d’un oiseau et d’une oie volant parmi les pivoines au-dessus d’un ruisseau, au loin des montagnes sur une face, sur l’autre incrusté en taka zogan de sentoku, suaka et cuivre doré d’un homme tenant de s’échapper d’un fantôme sortant d’une boite et l’attrapant par son vêtement, pendant qu’un kappa le tient par le cou, et qu’un immense pigeon lui fait peur, les côtés ornés de motifs de fleurs et d’oiseaux stylisés et entouré d’un fil de shibuichi incrusté. Signé dans un cartouche en shibucihi Nemoto zo. L’inro à l’intérieur en laque togidashi et laque kinji et hirame orné de motifs décoratifs de svastika, kikko, asanoha, hishi, pivoines et motifs géométriques. H. saya 11 cm. H. Inro 10,5 cm
Provenance: Collection Maurice Garçon, n°126 (étiquette).
Estimation 6.000/8.000 Euros
Pescheteau-Badin
Paris
Vente le 13 juin 2024 à 14h, Drouot, salle 11.
Exposition publique le mercredi 12 juin de 11h à 18h.
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